« Paris, je t’aime, mais je te quitte », telle pourrait être la devise de bon nombre de Parisiens. Ces derniers mois, les habitants de la capitale ont été nombreux à privilégier le changement et à délaisser la ville lumière, au profit de sa banlieue, voire de la province. Il semblerait que le désir de partir hors région parisienne grandisse de jour en jour. Pour quelles raisons ? Homeloop décrypte cette tendance.
Le confinement : un vrai déclic pour les Parisiens
La crise sanitaire et les confinements successifs auront eu raison des Parisiens qui, depuis quelques années déjà, éprouvaient le souhait de quitter Paris et de déménager. En effet, malgré ses avantages de taille, à savoir sa vie culturelle dynamique et son offre de loisirs étendue, la capitale présente aussi des inconvénients : stress des habitants, vie à 100 à l’heure, pollution atmosphérique, transports en commun, bouchons, prix de l’immobilier…. La pandémie liée au coronavirus n’a fait qu’accentuer la saturation des Parisiens. Elle a ainsi poussé bon nombre d’entre eux à revoir leurs projets et priorités. Ils ont aujourd’hui de nouvelles envies et de nouvelles aspirations que ce soit en terme d’emploi ou d’immobilier.
L’étude publiée par le site web « Paris, je te quitte » nous apprend qu’une majorité de Franciliens espère quitter Paris « dès que possible ». En cause : le confinement bien sûr, mais également une vraie prise de conscience et un désir de changement. Ces derniers veulent désormais privilégier leur qualité de vie, se rapprocher de la nature et se libérer de leur stress. Ainsi, 54% des sondés souhaitent quitter Paris sans plus attendre alors qu’ils n’étaient que 38% avant le confinement. Les prix immobiliers ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle font aussi partie des raisons de cette nouvelle tendance.
Quitter Paris sans sacrifier sa carrière professionnelle, c’est possible !
Auparavant, la principale crainte des Parisiens souhaitant quitter la capitale résidait dans l’angoisse de sacrifier leur emploi et leur carrière. En effet, l’activité économique y est particulièrement développée et quitter cette attractivité peut faire peur. Face à l’essor fulgurant du télétravail et à la transformation profonde des mentalités, cette inquiétude semble avoir été relayée au second plan. Partir de Paris ne signifie pas forcément décrocher un poste moins intéressant.
Beaucoup de salariés cadres sont parvenus à négocier un 100% télétravail avec leurs employeurs et ont ainsi déménagé tout en conservant leurs fonctions et leur emploi. Certains collaborateurs sont prêts à faire des allers-retours quelques jours par semaine, tout en privilégiant le « home office ». Pour d’autres encore, c’est l’occasion de changer de voie et de concrétiser leurs projets, par exemple en se dirigeant vers un autre secteur d’activité ou en devenant entrepreneurs. Les territoires et régions, eux, saisissent cette opportunité nouvelle et se mobilisent pour attirer les actifs.
Pour quelles villes voisines les Parisiens quittent-ils Paris ?
Difficile de donner une liste précise des villes pour lesquelles les habitants de la capitale la désertent. La plupart d’entre eux s’orientent vers la banlieue parisienne (la région d’Île-de-France), par exemple pour le département de la Seine-et-Marne où la verdure est reine. Ils choisissent alors de s’installer « à la campagne » dans une maison, tout en restant à proximité de la ville lumière. Cela se renforce avec le développement du Grand Paris Express.
Les autres départements limitrophes de Paris attirent tout autant, à l’instar des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne, des Yvelines ou encore du Val-d’Oise, c’est toute la région de l’Île-de-France qui est concernée . L’immobilier, plus attractif, y est aussi moins sous tension, ce qui permet de trouver rapidement « chaussure à son pied ». Paris n’est toutefois pas boudée de tous car certaines catégories de population choisissent de s’y installer. C’est le cas des étudiants et des jeunes actifs à la recherche d’opportunités professionnelles.
Changer de vie pour partir en province : de plus en plus sautent le pas
Par ailleurs, quitter la région parisienne pour la province est de plus en plus en vogue. Les grandes villes ont particulièrement la côte, comme Bordeaux, Nantes, Marseille et Lyon, mais également Nice, Lille, Montpellier, Aix-en-Provence, Strasbourg ou encore Toulouse. D’après le baromètre des loyers de SeLoger, les recherches de logements à Nice et Bordeaux ont par exemple respectivement connu une augmentation de 40% et 36%.
Ces métropoles offrent un cadre de vie dynamique, un environnement agréable et les prix immobiliers y sont plus accessibles. D’autres Parisiens ont fait le choix de troquer leur ancien logement contre une maison à la campagne, l’objectif de ce changement étant de vivre comme s’ils étaient en vacances toute l’année. à voir s’il ne s’agit que d’un effet post-confinement, ou si cet attrait pour la province se confirme à nouveau dans les prochains mois. Dans tous les cas, les biens immobiliers commencent à se raréfier en province, notamment dans certaines villes prisées, comme dans la région bretonne, ce qui fait augmenter les tarifs. Attention donc à ne pas louper le coche !
Quelques mots sur Homeloop
Créée en 2016 et incontournable dans l’univers de la Proptech et de l’iBuying, Homeloop a pour mission de simplifier la transaction immobilière en aidant les propriétaires à vendre simplement et rapidement et en permettant aux acquéreurs d’acheter en toute confiance.
Aurélien Gouttefarde et son équipe ont déjà permis à près de 200 particuliers de vendre et acheter leur maison ou maison rapidement à Paris et en Ile de France. Homeloop a étendu son service à Lille en 2019 et Nantes puis Lyon en 2020, avec toujours l’objectif de simplifier la transaction immobilière.