Sous la loop : votre point immobilier mensuel — que s’est-il passé sur le marché immobilier au mois de mai ?
Chaque mois, homeloop vous guide à travers les évolutions du marché immobilier, décortiquant les actualités les plus brûlantes pour vous tenir au fait des tendances et des nouveautés.
Préparez-vous à plonger dans ces sujets captivants et à démêler les complexités du marché immobilier dans cette édition de Sous la loop – #8. ✨
La baisse des taux immobiliers se poursuit
En mai, les taux immobiliers ont poursuivi leur tendance à la baisse, consolidant ainsi le mouvement observé au cours des mois précédents. Actuellement, les taux moyens se situent à 3,85 % sur 20 ans, et 4 % sur 25 ans.
Cette diminution des taux s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les banques pour stimuler le marché immobilier au printemps. Une anticipation de baisse des taux de la Banque Centrale Européenne pour le mois de juin contribue également à cette dynamique. En effet, le nombre de projets d’acquisition a augmenté de 30 % par rapport au dernier trimestre 2023, tandis que les mandats délivrés aux agents immobiliers ont connu une hausse de 20 %.
Cette conjoncture favorable devrait continuer à soutenir la production de crédit et à dynamiser le marché immobilier. Ainsi, le moment est propice pour financer un projet d’acquisition immobilière, bénéficiant de conditions d’emprunt avantageuses. La baisse constante des taux de crédit depuis janvier a stimulé la demande, permettant aux candidats à l’emprunt de retrouver leur pouvoir d’achat.
Qu’en est-il des prix de l’immobilier ?
Les prix de l’immobilier sont en baisse dans beaucoup de grandes villes depuis ce début d’année. Malgré cette tendance baissière persistante, des signes de stabilisation commencent à émerger, laissant entrevoir un potentiel regain d’activité dans certaines régions. Cette perspective s’appuie notamment sur les anticipations de la Banque centrale européenne, qui prévoit une première baisse de ses taux directeurs en juin. Cette mesure stimule la concurrence entre les banques et offre aux emprunteurs des conditions plus favorables, renforçant ainsi leur capacité d’endettement.
Parallèlement, les prix des logements anciens en France métropolitaine connaissent une tendance à la baisse, avec une projection de diminution de 5,5 % à fin mai 2024. Cette baisse est plus modérée en province, avec des variations selon les villes et les types de logements. À Paris, une baisse significative des prix est prévue tant pour les appartements que pour les maisons. On note pour ce mois de mai un prix moyen au m2 de 9 259€ pour un appartement et 9 875€ pour une maison, soit une baisse de 0,3% depuis avril.
Le marché du neuf, quant à lui, fait face à des défis persistants, avec une offre de logements en baisse constante et des réservations en recul. Les mises en vente de logements neufs suivent également une tendance à la baisse, soulignant les difficultés rencontrées par ce segment du marché immobilier.
Qu’en est-il des primo-accédants ?
Les primo-accédants, ceux qui acquièrent leur première résidence principale, font, eux aussi, face à des difficultés sur le marché immobilier. Malgré la baisse des taux d’intérêt observée sur le marché immobilier, de nombreux primo-accédants se trouvent toujours confrontés à des difficultés pour obtenir un prêt immobilier. Cette situation découle souvent du fait que bon nombre d’entre eux ne disposent pas d’un apport personnel conséquent, voire même en sont dépourvus.
Les banques accordent une grande importance à la capacité des emprunteurs à fournir un apport financier au moment de solliciter un prêt immobilier. L’absence ou la faiblesse de cet apport peut être perçue comme un risque plus élevé pour les prêteurs, ce qui peut entraîner un refus de prêt ou la proposition de conditions moins avantageuses.
Pour les primo-accédants qui parviennent tout de même à obtenir un prêt, le montant accordé est souvent limité. Cette situation est principalement due au fait que leur capacité d’endettement est calculée en fonction de leurs revenus, et que ces derniers peuvent ne pas permettre d’accéder à des prêts de grande envergure.
En conséquence, ces primo-accédants se retrouvent parfois dans l’incapacité d’acquérir les biens immobiliers qui correspondent à leurs aspirations. Les biens disponibles dans leur fourchette de prix peuvent ne pas répondre à leurs critères ou être situés dans des zones moins attractives.
Louer pendant les JO, bonne ou mauvaise idée ?
L’offre de locations saisonnières continue de croître à Paris et en Île-de-France, ce qui exerce une pression à la baisse sur les tarifs, ces derniers étant en chute à nouveau en mars. Les voyageurs adoptent une attitude plus prudente en comparant les offres et en attendant plutôt que de payer des prix élevés.
De nombreux propriétaires parisiens qui avaient anticipé un bénéfice substantiel en louant leur appartement pendant les Jeux olympiques ont été déçus. Au cours des six derniers mois, le prix moyen d’une location pour les Jeux olympiques à Paris a diminué de 32 %, passant de 1 050 euros la nuit en novembre à 709 euros actuellement. Cette baisse des prix s’explique en partie par l’arrivée tardive sur le marché de certains propriétaires, ainsi que par l’augmentation du nombre d’annonces de location.
Malgré une période d’euphorie initiale en début d’année, lorsque les prix des nuitées ont atteint jusqu’à 1 000 euros en moyenne dans la capitale, de nombreux propriétaires se retrouvent maintenant confrontés à la réalité d’un marché plus compétitif. À deux mois du début des compétitions, de nombreux logements proposés à la location sur des plateformes telles qu’Airbnb peinent à trouver preneur.
Cette tendance souligne la nécessité pour les propriétaires de rester flexibles et de s’adapter aux fluctuations du marché de la location saisonnière à Paris et en Île-de-France. Les attentes initiales de bénéfices élevés peuvent être confrontées à une réalité plus complexe, nécessitant une gestion prudente des prix et une attention particulière à l’offre et à la demande dans le secteur de la location saisonnière.
Question du mois : Quel est le délai de rétractation après la signature d’un compromis ?
L’acheteur bénéficie d’un délai de rétractation de 10 jours après la signature de la promesse de vente, lui permettant d’annuler la transaction sans pénalité. En revanche, le vendeur s’engage dès la signature de la promesse de vente, sans possibilité de rétractation. Toutefois, une annulation à l’amiable de la transaction peut être convenue entre l’acheteur et le vendeur, permettant la restitution de l’acompte versé par l’acheteur, bien que les frais de mutation restent dus.
Le délai de rétractation de 10 jours calendaires commence à courir à partir du lendemain de la première présentation de la lettre recommandée notifiant la promesse de vente, ou de sa remise en main propre. Ce délai peut être prolongé jusqu’au premier jour ouvrable suivant si son terme coïncide avec un samedi, un dimanche, un jour férié ou chômé. Si l’acheteur décide de se rétracter pendant le délai de rétractation, il doit notifier sa décision par lettre recommandée avec accusé de réception adressée au vendeur ou à son mandataire. Cette rétractation met fin au compromis de vente sans que l’acheteur ait à justifier sa décision, et les sommes versées, telles que l’indemnité d’immobilisation, doivent lui être restituées dans un délai de 21 jours à compter de la rétractation.
Passé ce délai, l’acheteur ne peut se rétracter qu’en invoquant les conditions suspensives figurant sur le compromis de vente. Par exemple, si l’obtention d’un prêt est une condition suspensive inscrite dans le compromis de vente et que ce prêt n’est pas accordé, la vente sera annulée. Il est essentiel pour les parties impliquées dans une transaction immobilière de bien comprendre ces dispositions pour protéger leurs intérêts.
Avant de signer un compromis, il vous faudra d’abord trouver le bien de vos rêves. Pour cela, rien de mieux que de s’entourer de professionnels de confiance. Chez homeloop, l’expert en immobilier de votre région se fera un plaisir de vous accompagner dans vos recherches. N’attendez plus !