Les acquéreurs reprennent leurs projets immobiliers : +31 % de visites de biens et 2 fois plus d’achats !
Plus propice à la déconnexion, l’été est rarement une période d’activité dense au niveau de l’immobilier.
Cependant, depuis début septembre, les frémissements que nous attendions, et qui seraient les signes d’une reprise, commencent à se manifester : des acquéreurs plus nombreux et davantage décidés à procéder à l’acquisition d’un logement (+31% de visites vs il y a 1 an – 2 fois plus d’acquisitions de biens au T3 2024 à comparer à celui de 2023), des vendeurs qui commencent à entendre la nécessité de revoir à la baisse leur prix de vente, en attestent les prix en baisse d’environ 6% au national,…
Pour autant, il serait anticipé de crier à la fin de la crise tant la situation est encore incertaine. homeloop livre son bilan du marché immobilier au 3ᵉ trimestre.
Un trimestre porté par un beau mois de septembre
Si l’été n’est jamais une période de forte activité, celui de 2024 fut pour le moins singulier.
Tout d’abord parce qu’au regard du contexte, économique et politique notamment, la trêve estivale a démarré très tôt : dès les premiers ponts, les Français ont décroché de leurs projets immobiliers.
De plus, si les Jeux Olympiques ont été un moment inédit de rassemblement, ils ont encore plus éloigné les Français d’un quelconque changement de logement.
Ainsi, c’est en septembre que tous les aspirants acquéreurs ont fait leur rentrée. Et même s’il y a encore beaucoup d’incertitudes, une belle volonté d’achat et encore peu de concrétisation, les frémissements d’une reprise sont là. Les porteurs de projets retrouvent un peu de dynamisme et certains d’entre eux sont même bien décidés à tirer profit de la hausse de pouvoir d’achat qui s’offre à eux.
Un dynamisme qui se traduit dans les chiffres d’homeloop par une hausse de 31 % des visites de bien au 3ᵉ trimestre 2024 à comparer à la même période de 2023. Et cette fois-ci, ils sont prêts à concrétiser leur achat puisque les acquisitions sont 2 fois plus nombreuses qu’au T3 de l’année précédente.
Des passages à l’acte plus nombreux également en raison des vendeurs qui commencent doucement à entendre, même si ce n’est pas encore évident, qu’il va falloir baisser un peu leur prix et/ou consentir à des négociations, surtout si leur bien comporte des défauts.
Et heureusement, comme l’explique la Directrice Générale d’homeloop :
Nantes est une excellente illustration des attentes actuelles des acquéreurs : l’activité y est dense, les acheteurs potentiels sont actifs et visitent des biens mais ne concrétisent pas car les prix n’ont pas encore suffisamment baissé à leur goût (3% en 1 an).
Loin d’être une exception, la cité des ducs est au diapason des attentes des acheteurs au niveau national.
Depuis 1 an, nous notons déjà une baisse des prix d’environ 6% sur l’ensemble du territoire.
Et si cela peut sembler important, cette baisse est à mettre en perspective avec les hausses des prix enregistrées ces dernières années, notamment du côté des grandes villes, les plus attractives.
Lyon par exemple, affiche une baisse de 4,8 % de ses prix au m², sans pour autant permettre aux acquéreurs de revenir encore sur le marché.
Puisqu’il faut toujours une exception à la règle, la Côte d’Azur est celle-ci !
Loin de connaître une baisse, elle affiche plutôt une hausse continue de ses prix au m².
Ainsi, sur 1 an, Marseille a pris 6,2 %, Nice 4,5 % et Toulon 4,4 %.
La douceur de vivre de la région ne cesse de séduire Français et étrangers, lui permettant le luxe de hausses de prix mois après mois. Au risque d’éloigner nombre d’acquéreurs potentiels qui n’ont pas le pouvoir d’achat suffisant pour concrétiser leur projet d’acquisition.
Un 3ème trimestre qui se termine sur une bonne note, mais gare à l’emballement
Les attentes du mois de septembre étaient fortes et si la reprise est au rendez-vous, elle n’est pas encore claire et enclenchée.
Prudente, Vanessa Benedic avertit :
Plutôt optimiste pour la fin de l’année, la CEO d’homeloop, se projette sur une baisse de 10% en comparaison avec l’année passée, portant donc un atterrissage à 800 000 transactions environ.
Vanessa Benedic de conclure :